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Carole C, de la prestation de services informatiques en France à l’organisation d’événements en Israël

Aujourd’hui nous recevons le témoignage de Carole C, en Israël depuis à peine plus de deux ans et déjà à la tête d’une agence événementielle. Voici le témoignage d’une mère qui a rejoint ses enfants vers la terre de ses ancêtres.

Mendel Azeraf: Bonjour Carole, pourquoi as-tu fait ton alyah ? Quel était ton lien avec Israël auparavant?

Carole C : Mon histoire avec Israël est une longue et belle histoire qui date depuis 2002.
Après une année Shabatique en Eretz avec immersion totale dans le milieu Israélien pour les enfants, nous n’avions qu’une envie : y revenir.

C’est comme ça que chacun de nos enfants, après le bac est monté en Israël. Au bout de 3 enfants montés en Israël, nous avons alors décidé, malgré les contraintes professionnelles, de faire le grand pas définitivement avec notre petite dernière qui a aujourd’hui 14 ans.

Mon lien avec Israël a toujours été vivant… Déjà jeunes mariés et plus tard, nous revenions régulièrement en vacances en Israël d’autant que une partie de nos frères et sœurs étaient déjà installés depuis la guerre de Kippour pour les uns et depuis la guerre du golfe pour les autres.

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M.A. : Que faisais-tu en France ?

C.C.:En France nous avons une entreprise de prestations de services et de consulting en informatique.

M.A. :Que fais-tu en Israël ? Pourquoi ? Tu penses que les français ont beaucoup à apporter au pays ?

C.C : En israël, je continue dans le domaine de la prestation de services, mais appliqué cette fois ci à quelque chose de plus personnel, plus créatif et plus festif que l’informatique ! A l’organisation d’évènements privés ou professionnels.

Chaque événement est unique, et lors de l’organisation d’un mariage ou d’une bar mitsva, chaque famille recherche un « plus », quelque chose de spécifique dans l’organisation de sa fête, tout en restant conforme aux usages, aux habitudes et aux coutumes.

Il est par ailleurs important de gérer un évènement comme un véritable projet avec un début et une fin, un budget, une équipe et des intervenants. En plus de l’exigence au niveau de l’organisation, de la planification, un évènement privé doit être unique, ressembler avant tout à l’entreprise ou à la famille qui fait l’évènement, être authentique tout en proposant quelque chose en plus. Ce quelque chose en plus, c’est ce que tout le monde recherche sans jamais oser le proposer ou le mettre en œuvre parce que pas conventionnel, ou trop risqué ou simplement en dehors des sentiers battus.

La création nécessite avant tout un investissement « temps » non négligeable, l’écoute, l’amour de l’autre et un vent de folie….

La recherche d’un je ne sais quoi ! C’est une véritable alchimie où doivent se mêler la rationalité et le professionnalisme d’une organisation réussie, la personnalité de celui qui est l’origine de l’évènement, et un brin de folie pour faire adhérer et participer l’ensemble des invités et intervenants !

M.A. : Parles-nous de l’alyah de tes enfants qui sont partis avant toi. Pas trop dur ? Que ressentais-tu à ce moment ?

C.C. : L’alya de nos enfants, s’est inscrit dans un projet familial global. Et puis à partir du moment où un enfant a un projet, les parents doivent l’accompagner et le guider et l’encourager dans son projet, dès lors que celui-ci est un projet construit. L’alya n’est pas une fin en soi. Je me souviens toujours des jeunes qui répondaient ainsi à la question : Que vas-tu faire après ton bac ? Je pars en Israël…. Alors j’expliquais inlassablement que partir en Israël n’est pas une fin en soi, qu’il doit s’inscrire dans un projet plus global avec un objectif à moyen terme. C’est à cela que nous avons travaillé auprès de nos enfants, et nous les avons aidés à construire leur propre avenir !

A partir du moment où les parents adhèrent aux projets de leurs enfants, et qu’ils s’inscrivent dans une volonté d’épanouissement et d’enrichissement, les parents ne peuvent qu’être contents et fiers de leurs enfants…

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M.A. : Existe-t-il, selon toi, un moment idéal pour monter en Israël ?

C.C : Il n’existe aucun moment idéal. Le meilleur moment est celui que chacun choisit quand il est prêt, qu’il adhère totalement au projet et que sa motivation et son engagement sont forts et entiers.

M.A. : Que penses-tu de cette vague d’alyah francophone sans précédent ? Encourages-tu l’alyah à n’importe quel prix ?

C.C. : Je suis heureuse pour chaque juif qui fait l’alya mais l’alya est une affaire personnelle et chacun y met le prix qu’il en veut au moment où il le veut. Mais Je pense aussi qu’il vaut mieux faire l’alya par choix et adhésion personnelle plutôt que contraint par des événements extérieurs (antisémitisme…) comme nos parents ont été contraints de quitter l’Algérie comme un paradis perdu !!!!

M.A. :Quels conseils donnes-tu aux futurs et nouveaux olim ?

C.C. :Les nouveaux olims comme les anciens doivent toujours préparer leur alya, se poser des questions, se renseigner auprès de différentes sources d’informations, recueillir le maximum d’informations et ne pas se faire d’idées préconçues. Il existe bon nombre d’organisations et de sites, qui aujourd’hui donnent des renseignements intéressants et divers comme. Tout le monde connait des amis et ou famille qui sont prêts à aider.

Mais il faut aussi être vigilant, vérifier les informations et leurs sources et surtout être motivé et persévérant.

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M.A. : Merci beaucoup Carole. Bonne chance dans tes futurs projets et mazal tov a la future mamie !!

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